• L'intelligence artificielle (3)

    L'intelligence artificielle (3)En effet, n’oublions pas que l’IA est une création humaine, développée par des chercheurs et des ingénieurs. Elle repose sur des connaissances et des compétences humaines en matière de mathématiques, d'informatique, de statistiques, de psychologie cognitive et autres domaines. Les scientifiques ont exploité les principes, les modèles et les méthodes inspirés par la compréhension de l'intelligence humaine pour créer des systèmes informatiques intelligents. Tous ces « bijoux technologiques » sont le produit de l’Homme...

    Certes, les capacités de l’IA sont spécifiques :

    • Vitesse de traitement : nos ordinateurs peuvent traiter et analyser de grandes quantités de données à une vitesse bien supérieure à celle des humains et effectuer des calculs complexes en parallèle tout en exécutant des tâches de traitement des données en un temps record,
    • Capacité de stockage et récupération des informations de manière rapide et précise, sans subir les limitations de la mémoire humaine, et de surcroît sans altération ni oubli,
    • Traitement des données non structurées telles que des images, des vidéos, des textes, des enregistrements audio…..
    • Modèles et apprentissage itératif : créer, affiner et améliorer un projet, un produit ou une initiative pour obtenir des résultats précis et prédictifs
    • Objectivité et absence de biais : contrairement aux humains, l'IA peut être programmée pour être objective, sans biais dans l'analyse des données, pour éviter les préjugés et les influences émotionnelles pouvant altérer les jugements humains.

    L’IA n'est en aucune façon équivalente à l'intelligence humaine : bien qu’elle puisse imiter certaines capacités cognitives humaines, elle ne reproduit pas la complexité globale de l'intelligence humaine ni les aspects émotionnels, sociaux, éthiques qui lui sont associés.

    Nous avons déjà vu combien notre cerveau est complexe !

    Il s'agit bien de s'assurer que les avantages de l'IA sont équilibrés avec les considérations éthiques et sociales pour garantir une utilisation responsable et bénéfique de cette haute technologie ; les lois sur la bioéthique par exemple sont là pour nous le rappeler : confidentialité et protection des données médicales, biais et équité dans les soins de santé, consentement éclairé et autonomie, responsabilité et transparence des algorithmes, transparence dans l’explication des décisions, protocoles éthiques rigoureux lors de l'utilisation de l'IA dans la recherche médicale.L'intelligence artificielle (3)

    S’il est vrai que l'IA a des capacités impressionnantes dans le traitement des données, des capacités d'apprentissage surprenante, un stockage tel que notre cerveau ne peut l’emmagasiner, et ne parlons pas de la vitesse de raisonnement…. Nous, les humains, nous avons le libre arbitre.

    Le libre arbitre est un concept philosophique qui confère à l’humain la capacité de prendre des décisions et d'agir de manière indépendante ; en effet, nous avons la possibilité de choisir nos actions, nos croyances et nos comportements sans être contraints par des causes déterministes ou des influences extérieures ; c’est le fruit de notre propre volonté et de notre conscience (hors de tout propos politique bien sûr).

    Des philosophes débattent encore sur ce concept, bien que leurs prédécesseurs aient déjà très largement épuisés les théories ; quoiqu’il en soit, la question du libre arbitre reste encore un sujet controversé dans les domaines de la philosophie, de la psychologie, de la science et de la théologie. Certains scientifiques ont également tenté d'explorer le libre arbitre à travers des études neuroscientifiques.

    Car les IA fonctionnent sur la base de calculs complexes et d'analyses de données pour effectuer des tâches spécifiques en utilisant des algorithmes et des modèles d'apprentissage automatique, déterminés par des paramètres prédéfinis et impulsés par l’Homme, et ne sont en aucune façon le résultat d'une volonté consciente ou d'un libre arbitre.

    Aujourd’hui, l’IA n’a pas de conscience, de pensée ou de capacité de jugement au-delà de sa programmation initiale.

    Alors, faut-il avoir peur de l’IA ou bien les « personnes » qui la contrôlent ? Ne nous trompons pas de cible…..

    *

    Pour en savoir plus :

    Intelligence artificielle éthique : vers la conscience et libre-arbitre (JDN)

    Intelligence artificielle et libre arbitre : qui décide ? Qui choisit ? (S&F)

    Comment permettre à l’Homme de garder la main ? Rapport sur les enjeux éthiques des algorithmes et de l’intelligence artificielle (CNIL)

     

    L'intelligence artificielle (3)

    « L'intelligence artificielle (2)Question d'éthique »

    Tags Tags : , , , ,
  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :