• Notre comportement alimentaire

    Notre comportement alimentaire Notre comportement alimentaire repose sur des mécanismes biologiques issus d’une adaptation de notre environnement. Et lorsque nos apports énergétiques sont supérieurs à nos dépenses, nous grossissons.

    Notre comportement alimentaire se définit en 3 phases :

    • le signal de faim, période où votre corps signale le besoin de nourriture ; la baisse de glucose (sucres) dans le sang est annoncée par les neurones de l’hypothalamus, véritable « tour de contrôle » du comportement alimentaire ; elle est généralement déclenchée par des signaux tels que le grondement de l'estomac, la baisse de l'énergie, la difficulté à se concentrer et parfois des sensations de vide dans l'estomac,
    • le rassasiement, quant à lui, est « sensoriel » ; c’est un conditionnement qu’il s’avère indispensable à acquérir sous peine de surconsommation,
    • la satiété, une sensation de plénitude et de satisfaction qui se produit après avoir mangé suffisamment pour répondre aux besoins du corps ; cet état de non-faim persiste plusieurs heures après le repas si la concentration en glucose de nos neurones est suffisante.

    Il est important d'être à l'écoute de ses signaux internes de faim et de satiété pour maintenir une alimentation équilibrée : manger lentement, prendre le temps de savourer les aliments (manger en pleine conscience), et s'arrêter lorsque l'on se sent rassasié plutôt que de manger jusqu'à se sentir trop plein voire ballonné.

    Oui, je sais… facile à dire.

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    Une alimentation équilibrée et variée fournit à notre cerveauNotre comportement alimentaire

    • de l'énergie, puisqu’il représente environ 20% de la dépense énergétique totale de notre corps pour fonctionner normalement,
    • des nutriments essentiels, comme les acides gras oméga-3 (présents dans les poissons gras, les noix et les graines) importants pour la structure des membranes cellulaires et la transmission des signaux neuronaux, mais également les antioxydants (fruits et légumes colorés), les vitamines B (céréales complètes, légumineuses), le fer et le zinc (viande, légumes verts à feuilles),
    • des neurotransmetteurs qui facilitent la transmission des signaux entre les cellules nerveuses du cerveau, tels que la sérotonine, la dopamine et les endorphines, liées à l'humeur, au bien-être émotionnel et à la régulation du stress ; on les trouve dans des aliments comme le chocolat, les fruits de mer et les bananes.

    Nous savons également qu’une consommation excessive de sucre peut entraîner une baisse de l'attention et une fatigue mentale, tandis que certains aliments riches en antioxydants (comme les baies et les légumes verts) peuvent favoriser la clarté mentale.

    Adopter une bonne alimentation, combinée à un mode de vie sain, contribue généralement à maintenir un cerveau en bonne santé.

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    Notre comportement alimentaire Pour ma part, j’ai commencé mon 1er régime à l’âge de 9 ans ; vous avez bien lu.
    Au fil des années, j’ai fait tous les régimes nouvellement sortis, et surtout, je croyais maigrir. Mais c’était sans prendre en compte, l’intelligence de mon cerveau, qui n'a pas beaucoup apprécié les restrictions draconiennes....

    Voici donc quelques pièges à éviter (attention votre cerveau est intelligent et pourrait vous jouer des tours !) :

    • aucun régime, qu’il soit régime restrictif et extrêmes ou régime à la mode, il ne peut entraîner que frustration et culpabilité ; souvenez-vous de l’effet yoyo avec ses alternances de perte de poids et de reprise de poids plus importante,

    • les aliments transformés et préemballés sont souvent riches en sucres ajoutés, en graisses saturées et en sodium, mais pauvres en nutriments essentiels ; quant aux nourritures « light », leurs édulcorants altèrent notre microbiote intestinal tout en stimulant l’appétit ; privilégiez les préparations maison, autant que faire ce peut,

    • la négligence de l'apport calorique : une consommation excessive entraîne inévitablement un excès de calories et potentiellement une prise de poids ; mais ne soyez pas non plus une « obsédée des calories » et ne passez pas du côté obscure des TCA (troubles des conduites alimentaires),

    • l'absence de planification peut vous inciter à céder à des prises alimentaires moins saines lorsque vous êtes pressé ou affamé ; faites une liste de courses et votre porte-monnaie s’en trouvera mieux !… et de préférence l’estomac plein, pour éviter les tentations…..Notre comportement alimentaire

       
    • une alimentation variée et diversifiée vous apportera une gamme complète de nutriments : explorez différents groupes alimentaires, recherchez des recettes sur votre PC, goûtez à de nouvelles cuisines…..

    Ne laissez pas vos émotions dicter votre alimentation !

    Sinon votre cerveau emmagasinera vos 30 kg de trop et à vie !

    Allez, je ne vous démoralise pas, regardez cette video (ICI), elle va vous redonner du baume au cœur …. et des neuros !

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    Pour en savoir plus :

    Magazine Cerveau et Psycho n°108 / Mars 2019

     

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